En Suisse, un retard d’adoption qui freine la croissance des PME

Dans de nombreuses entreprises suisses, l’intelligence artificielle suscite autant d’enthousiasme que de doutes. Les dirigeants savent qu’elle peut améliorer la productivité, mais, sur le terrain, l’intégration reste souvent laborieuse. Les outils sont là… mais les habitudes ne changent pas.

Le problème, c’est qu’en l’absence d’accompagnement structuré, les collaborateurs testent l’IA de temps à autre puis reviennent vite à leurs méthodes habituelles, faute de savoir comment l’ancrer dans leurs tâches quotidiennes. Cette approche fragmentée laisse une grande partie du potentiel inexploité.

Un potentiel largement sous-exploité

En 2024, une étude ETH/Swissmem montre que peu d’organisations dépassent les pilotes et que seulement ~25 % disposent d’une stratégie IA. Résultat : la productivité potentielle n’est pas captée, et les gains restent ponctuels au lieu d’être ancrés dans les processus.

Côté PME, les baromètres récents confirment un usage encore timide : 9 % déclarent un usage systématique, 54 % sont en phase de test, et beaucoup restent prudents par rapport à d’autres pays européens. Autrement dit, l’absence de cadre (données, gouvernance, compétences) freine l’industrialisation des cas d’usage.

Statistiques clés – Adoption de l’IA en Suisse

  • ~25 % des entreprises suisses disposent d’une stratégie IA (ETH/Swissmem 2024).
  • 54 % des PME sont encore en phase de test.
  • 9 % seulement utilisent l’IA de manière systématique.
  • Secteurs les plus avancés : finance, TIC et industrie manufacturière.
  • Principaux freins cités : manque de compétences internes, gouvernance des données, budget.

Ce que cela coûte concrètement aux PME

  • Productivité sous-optimale : tâches répétitives non automatisées, time-to-market plus long.
  • Marge et compétitivité : coûts opérationnels plus élevés face à des concurrents qui industrialisent l’IA.
  • Capital humain : collaborateurs utilisent l’IA “en sous-marin” sans cadre qualité/risques, d’où variabilité des résultats.

À Genève, l’écosystème s’organise

À l’échelle locale, Genève bouge : le Forum Économie Numérique – Impact de l’IA dans les PME (OCEI avec FER Genève, HEG/HES-SO, OPI, Alp ICT) vise justement l’adoption structurée (process, change, compétitivité).

OnFuture accompagne dirigeants et collaborateurs dans l’adoption concrète de l’IA, grâce à des formations adaptées aux besoins des entreprises et à un suivi complet qui va de l’audit stratégique à l’intégration dans les processus quotidiens.

De la théorie à l’intégration réelle

Lorsqu’elle est bien intégrée, l’IA peut transformer le quotidien.

  • En marketing, elle facilite la création de campagnes et de visuels tout en respectant la charte de marque.
  • En ressources humaines, elle aide à rédiger des offres d’emploi, à analyser rapidement des CV ou à préparer des questions pertinentes pour un entretien.
  • En relation client, elle permet de préparer des réponses personnalisées à partir de l’historique des échanges.
  • En direction, elle sert à analyser un marché, modéliser des prévisions ou comparer différents scénarios stratégiques.

Ce qui différencie les organisations qui réussissent à tirer parti de l’IA, c’est la manière dont elles intègrent ces pratiques dans leurs processus existants. Une bonne formation ne se limite pas à montrer comment utiliser un outil : elle aide à repenser les workflows, à définir un cadre d’usage clair et à instaurer de nouveaux réflexes. Elle rassure aussi les équipes sur la fiabilité des résultats et leur montre comment évaluer les réponses obtenues, plutôt que de les accepter ou de les rejeter sans discernement.

Le rôle clé des dirigeants, des managers et des RH

Ce sont eux qui donnent l’impulsion, fixent la vision et créent un environnement où l’IA peut réellement s’ancrer dans les pratiques.

  • Dirigeants : montrer que l’IA n’est pas une mode mais un axe stratégique, l’intégrer dans les priorités.
  • Managers : traduire cette vision en actions concrètes, encourager l’expérimentation et valoriser les réussites.
  • RH : adapter les programmes de formation, intégrer les nouvelles aptitudes dans les objectifs et indicateurs de performance.

Comment nous intégrons l’IA chez Procab

Au sein de l’agence Procab, nous appliquons cette philosophie à nos propres méthodes de travail. L’intégration de l’IA a déjà transformé plusieurs de nos processus internes : automatisation de certaines étapes de production, génération plus rapide de contenus optimisés, analyse de données en temps réel, amélioration du suivi de projets. Nous avons constaté un gain de réactivité et de qualité qui bénéficie directement à nos clients.

Cette expérience nous permet d’accompagner les entreprises dans leur propre adoption de l’IA, que ce soit pour repenser leurs workflows, intégrer des assistants intelligents dans les outils existants ou concevoir de nouveaux sites web pensés pour exploiter l’IA dès leur mise en ligne.

Passer de l’expérimentation à l’adoption durable

En Suisse romande, la plupart des entreprises qui se lancent commencent par de petites expérimentations isolées. Mais la vraie valeur émerge lorsque ces initiatives sont reliées dans une stratégie cohérente, soutenue par une montée en compétence progressive.

C’est là qu’un accompagnement spécialisé fait la différence : il transforme un intérêt théorique en adoption réelle, en s’adaptant au secteur, aux outils déjà en place et aux objectifs de l’entreprise.

Investir dans l’IA aujourd’hui ne revient pas seulement à suivre une tendance technologique. C’est préparer ses équipes à travailler plus efficacement, à innover plus vite et à rester compétitives dans un environnement en constante mutation.

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